On pensait en avoir fini avec ce combat et avoir gagné une bataille, il semblerait que non. Il y a environ un an, Ségolène Royal, alors Ministre de l’Environnement, signait un arrêté interdisant la reproduction des dauphins et orques en captivité. Cet arrêté était le point de départ d’un mouvement visant à stopper la captivité des mammifères marins dans les delphinariums et ainsi en finir avec la souffrance animale.

Les 3 Parcs Français –  Marineland, Parc Asterix et le Parc Planète Sauvage de Port -Saint -Père en Loire Atlantique – ont saisi la plus haute juridiction administrative pour faire annuler l’arrêté, en mettant en avant « l’absence de consultation du public ». Les partie adversaires, les Associations pour la « protection de animaux sauvages » et « C’est Assez » mentionnent que « La ministre est allée jusqu’au bout de la logique et a interdit la détention à terme des cétacés, en se basant sur les avis rendus au cours de la consultation ». De plus, les avocats de « One Voice » rappelle que Ségolène Royal a « suivi les recommandations du Conseil National de la protection de la nature et les avis du public ». Il est fortement regrettable que le rapporteur public n’ait pas évoqué la souffrance des dauphins et les conditions de détention inadaptée et inacceptable.

Les avocats de Marineland se plaignent qu’à terme, un tel arrêté conduirait à la fermeture du delphinarium. Il soutient que les dauphins et les orques sont bien traités aujourd’hui et que leur durée de vie en bassin est bien supérieure à celle des animaux en liberté.

Rappelez-vous : le texte de Ségolène Royal prévoit également l’interdiction de l’utilisation de plusieurs produits chlorés et l’agrandissement des bassins de 150%, pour permettre aux animaux de se soustraire au vacarme et à la proximité dérangeante des visiteurs. Le Conseil d’Etat, qui a été saisi en août dernier, a d’ores et déjà, suspendu l’interdiction d’utilisation des produits chlorés.

Cette décision est une offense aux animaux, à leur bien-être, au respect de la vie et à la liberté que chaque être vivant est en droit d’avoir. Si le Conseil d’Etat valide les demandes des Parc, alors nous aurons la certitude que l’économie et le pouvoir financier ont plus d’importance que le respect de la vie animale et de la liberté même… cela n’est pas concevable pour nous. Cela ne se pourra pas.

Corine Gomez

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