Le chien et le chat sont des carnivores, cependant, l’histoire d’interdépendance du chien et de l’homme a quelques peu modifier le comportement alimentaire du chien. Ainsi, le chat est rester un pur carnivore, alors que le chien s’est habitué à une nourriture plus varié et assimile particulièrement bien les légumes, les fibres et les glucides. Si la ration quotidienne du chien comporte des glucides et des fibres, l’apport principal demeure les protéines. Il est aussi primordial de fournir aux chiens des vitamines, oligo éléments et minéraux, pour éviter toutes carences.
Les animaux de compagnie sont déjà identifiés comme une source directe de compagnie et de soutien pour leurs propriétaires. Mais leur attribution va bien au-delà, il est apparu qu’ils endossaient aussi le rôle de catalyseur pour permettre la formation de nouvelles relations amicales ou sociales. Une étude menée par les Dr Lisa Wood et Sandra McCuner, ont montré le rôle indirect qu’ont les animaux pour faciliter les relations sociales selon 3 dimensions : apprendre à connaître les autres, créer des relations amicales et de l’amitié et former des réseaux de soutien social.
La méthode
Durant plusieurs mois, des
enquêtes téléphoniques ont été menées auprès de résidents
choisis au hasard de quatre villes : Perth, en Australie, et San Diego, Portland
et Nashville aux Etats Unis (au total plus de 2500 personnes).
Les participants ont été interrogés
sur la connaissance qu’ils avaient des habitants de leur quartier. Concernant
ceux qui partageaient leur vie avec des animaux, des questions supplémentaires
ont été posées : quel type d’animaux ils ont, si leur animal de compagnie
leur avait permis de développer des relations avec les autres habitants qui ont
des animaux aussi ou non.
Résultats
Il est apparu que les propriétaires
d’animaux étaient beaucoup plus susceptibles de connaître les habitants de leur
quartier que ceux qui n’avaient pas d’animaux. Après analyse, cette relation a
été significatif pour Perth, San Diego et Nashville. Environ 40% de propriétaires d’animaux ont déclaré
avoir reçu un ou plusieurs types de soutien social (c’est-à-dire émotionnel,
informatif, d’évaluation, instrumental) de personnes rencontrées par
l’intermédiaire de leur animal.
Conclusion
Cette étude montre que les animaux de compagnie peuvent être un catalyseur pour plusieurs dimensions de relations sociales humaines dans les quartiers, allant des interactions sociales accidentelles à la connaissance des gens, en passant par la formation de nouvelles amitiés. Pour de nombreux propriétaires d’animaux domestiques, ces derniers facilitent également les relations qui en découlent : un soutien, à la fois pratique et émotionnellement positif. Étant donné les constats croissants de l’isolement social en tant que facteur de risque pour la santé physique et mentale, les animaux domestiques apparaissent comme étant un véritable facteur de protection pour le bien-être des individus et de la communauté.
Introduction
Les animaux domestiques
jouent un rôle important dans la vie de nombreuses personnes dans le monde et
il existe un nombre croissant de recherches indiquant une relation positive
entre avoir un animal de compagnie dans sa vie et la santé humaine. Aux
États-Unis et en Australie, plus de 60% des ménages possèdent un ou plusieurs animaux
domestiques. Les bienfaits pour la santé relatifs aux interactions homme-animal
(IAS) ont été largement explorés. Les résultats des études menées, ont révélé
un certain nombre de réactions thérapeutiques, physiologiques, psychologiques
ainsi que des avantages psychosociaux pour les propriétaires d’animaux,
notamment sur les problèmes
cardiovasculaires, de pression artérielle, l’amélioration du taux de survie, l’augmentation
de l’activité physique, la stimulation sensorielle accrue, le soutien
émotionnel et le sentiment de bien-être physique et psychologique, ainsi que la
résilience psychologique parfois d’adversité.
D’autre part, la
littérature relate maintenant des preuves empiriques convaincantes de
l’importance des relations sociales et du soutien pour la santé et le bien-être
physique et mental. En effet, une méta-analyse de 148 études place l’influence
des relations sociales sur un risque de mortalité comparable à celui de
facteurs de risque bien établis tels que le tabagisme et la consommation
d’alcool, concluant que les personnes avaient un taux de survie plus élevé de
50% si elles appartenaient à un groupe social plus large. Inversement,
l’isolement social et la solitude ont été identifiés comme des facteurs de
risque de mauvaise santé.
Comment alors peut-on
améliorer les réseaux de soutien social dans un monde moderne au rythme rapide
où les réseaux sociaux virtuels prennent une place élargie et précipite la
déconnexion du peuple.
Recherche
Le rôle des animaux dans
la facilitation de l’interaction sociale entre les êtres humains a pris du
retard par rapport à la prolifération des recherches sur d’autres avantages en
matière de santé ou thérapeutiques associés aux animaux de compagnie. Parmi les
études entreprises à ce jour, l’accent a été mis principalement sur les chiens
et leur capacité à « briser la glace».
Plusieurs études
expérimentales ont rapporté que les promeneurs de chiens sont plus susceptibles
d’avoir des contacts sociaux et une conversation que des marcheurs solitaires. Ce rôle de briseur de glace dans la conversation
ne se limite pas aux chiens. D’autres
animaux moins fréquents aident aussi à développer des conversations dans les
parcs, ou dans des lieux divers.
Un raisonnement avancé
par McNicholas et Collis avance que la présence d’un animal offre aux gens un
environnement neutre et sans danger.
D’autres éléments
suggèrent que les animaux domestiques peuvent provoquer plus que des contacts
accidentels ou des conversations occasionnelles avec des étrangers. Par
exemple, dans une étude publiée précédemment et réalisée à Perth, en Australie
occidentale, 40,5% des propriétaires d’animaux domestiques ont déclaré avoir
appris à connaître des gens de leur banlieue via leur animal domestique.
Connaître les gens au sein de la communauté locale peut être un antidote
important à l’isolement et à la déconnexion sociale, qu’il s’agisse ou non d’amitiés
approfondies.
Plus loin dans le
continuum de la relation sociale, le rôle des animaux de compagnie dans la
facilitation de nouvelles amitiés a été observé dans des études qualitatives en
Australie et aux Royaume-Unis.
Alors que les animaux de
compagnie ont été reconnus comme une source de bienfaits pour leurs
propriétaires, les animaux de compagnie peuvent également aider aux
interactions humain-humain. Des contradictions sont soulignées par deux études.
Une étude menée à Perth a suggéré des relations facilitées par les animaux
domestiques. Une étude britannique de Collis et al. a soutenu que les
interactions occasionnelles facilitées par les chiens n’a pas nécessairement
amélioré les réseaux sociaux ou le soutien social. Ces résultats divergents
soulignent l’importance de distinguer entre les différents types de «
facilitations sociales » : allant de salutations échangées avec un
étranger, au fait de connaître des personnes par leur visage ou leur nom, ou
encore aux personnes considérées comme des connaissances ou même comme des
amis.
Cette étude à méthodes
mixtes a recueilli des données d’enquête auprès de quatre villes (trois aux
États-Unis, une en Australie) et reposait sur divers objectifs de recherche :
• examiner dans quelle
mesure les animaux de compagnie sont identifiés comme l’un des vecteurs de rencontres
avec d’autres personnes de leur quartier ;
• examiner si la
possession d’animaux facilite la formation de nouvelles amitiés (au-delà des connaissances)
;
Comme cette étude faisait
partie d’une étude plus vaste sur le capital social, la taille de l’échantillon
de 630 de participants par ville a été
calculée a priori afin de fournir à l’étude un minimum de 80% de la capacité à
détecter une différence de deux unités de capital social moyen.
Les spécifications de quotas ont été utilisées pour garantir que l’échantillon contenait un échantillon représentatif du sexe, du groupe d’âge et du statut socio-économique du quartier, représentatif de la population en général. Pour être éligibles, les participants devaient être âgés de 18 ans et avoir vécu dans leur quartier pendant au moins deux ans.
Les questions étaient :
«Connaissez-vous
des gens de ce quartier que vous ne connaissiez pas avant de vivre ici? «
«Si oui, comment
avez-vous connu ces personnes?». Les réponses devaient entrer dans l’une des 12
catégories suivantes; voisins, école d’enfants, enfants (autres que les
écoles), sport, clubs, église, animaux domestiques, promenades avec mon / un
chien, rencontrés dans la rue ou dans un parc, magasins locaux, activités
communautaires et autres
«Possédez-vous
un animal de compagnie?» classés par catégories; chien, chat, oiseau, poisson
et autre.
“Avez-vous
appris à connaître les gens de votre quartier grâce à votre animal de
compagnie? (par exemple,
en promenant
votre animal de compagnie ou en discutant avec vos voisins au sujet de votre
animal de compagnie) «
«Pouvez-vous
en dire un peu plus sur la façon dont vous avez appris à connaître les gens par
le biais de votre animal de compagnie? »
Les propriétaires
d’animaux ayant indiqué qu’ils avaient rencontré des personnes de leur
voisinage via leur animal de compagnie, ont été interrogé, comme suit :
« Considérez-vous les personnes que vous avez rencontrées par le biais de votre animal de compagnie en tant qu’ami (plus qu’une simple connaissance)? ”.
« Avez-vous rencontré quelqu’un par le biais
de votre animal de compagnie à qui vous pourrez:
• parler de quelque chose
qui vous inquiète, comme un problème professionnel ou familial (émotion
soutien);
• demander des
informations telles que, s’ils pourraient recommander une personne, un
artisan,etc… (information);
• demander conseil (aide
à l’évaluation);
• demander à emprunter
quelque chose (comme un livre ou un outil), rendre un service ou demander une
aide pratique telle que l’aide pour un tour (aide instrumentale)?
Aux fins de l’analyse
comparative, les répondants ont été classés par propriétaire d’animal (par
opposition à ceux qui n’ont pas d’animaux). Pour les questions posées aux
propriétaires d’animaux uniquement, les répondants étaient classés en
propriétaires de chiens et autres propriétaires d’animaux. Au sein du groupe
des propriétaires de chiens, une distinction a été faite entre ceux qui ont
rapporté promener leur chien et ceux qui ne l’ont pas fait.
Plus de 80% des
répondants ont déclaré connaître des personnes de leur quartier qu’ils ne
connaissaient pas auparavant (San Diego 78,4%; Nashville 81,5%; Portland 84,5%;
et Perth 85,9%).
Apprendre à connaître les
gens par le biais d’animaux domestiques est arrivé en seconde position dans
trois villes (San Diego, Nashville, Perth), tandis qu’à Portland, les animaux
de compagnie étaient le quatrième facilitateur le plus commun.
De façon globale, les
propriétaires d’animaux étaient beaucoup plus susceptibles de faire
connaissance avec des personnes qu’ils ne connaissaient pas au préalable,
versus les personnes qui n’ont pas d’animaux.
Dans l’ensemble, 58,7%
des répondants possédaient un animal domestique, avec de légères variations
entre les quatre villes (San Diego 54,8%, Nashville 58,4%, Portland 60,6% et
Perth 60,9%). Les chiens étaient le plus commun dans les quatre villes, suivi
des chats, des poissons et des oiseaux.
Parmi les propriétaires
d’animaux domestiques, les proportions déclarant connaître des gens du
voisinage sont similaire dans les quatre villes (San Diego 51,1%; Nashville
52,6%; Portland 47,7%; et Perth 53,4%). Dans chacune des quatre villes, les
propriétaires de chiens étaient plus susceptibles que les autres propriétaires
d’annoncer que les rencontres se sont faites par le biais de leur animal
domestique.
Lorsque les propriétaires
de chiens étaient stratifiés selon qu’ils promenaient leur chien ou non, ceux
qui promènent leur chien, sont beaucoup plus susceptibles d’apprendre à
connaître les gens à travers leur animal de compagnie que ceux qui ne promènent
leur chien.
On a demandé à ceux qui
avaient rencontré des gens par l’intermédiaire de leur animal de compagnie
s’ils pouvaient expliquer comment cela fonctionnait. Ces commentaires ouverts
ont permis d’illustrer diverses manières d’appréhender le rôle des animaux
domestiques en tant que facteur social.
«Brise-glace» est un
thème récurrent. Le rôle des animaux de compagnie en tant que brise-glace ne se
limite pas aux échanges avec d’autres propriétaires d’animaux, mais peut
également s’étendre à la population du voisinage:
« Les gens s’arrêtent,
des inconnus s’arrêtent, et parlent de votre chien. C’est drôle que cela semble
être un brise-glace, ou peut-être que les gens avec des chiens le sont aussi ».(homme,
Perth)
«J’ai tendance à
parler à des personnes à qui je ne parlerais pas normalement. Sans le chien, je
ne leur parlerais pas »(homme, Portland).
«À l’époque où nous
avions des chats, le chat s’asseyait au sommet de la marche à l’extérieur et
les gens nous disaient bonjour à cause du chat. Maintenant nous avons deux
chiens et quand nous promenons nos chiens, nous avons fait connaissance de gens
qui voulaient faire jouer leur chien avec les notres. Donc nous avons appris à
connaîtrecdes gens comme ça »(femme, Nashville).
Bien que de nombreuses
réponses reçues concernent les chiens, d’autres types d’animaux de compagnie
ont également été mentionnés, mais concernent également les chats, mais il
existe également des exemples d’autres animaux gardés comme tels que les
poulets, les lapins, les moutons, les tortues, un âne et un serpent :
«Lorsque nous avons
déménagé pour la première fois dans le quartier, des voisins sont venus et ont
remarqué nos chats et dit que si n avions besoin de quelqu’un pour surveiller
vos chats pendant nos absences, ils seraient heureux de le faire. Un autre
voisin a aussi deux chats et nous avons d’abord appris à nous connaître pendant
que nous regardions les chats entre eux. Cette interaction nous a nous fait
sentir bienvenue » (Homme, Portland).
« Les enfants veulent
voir le serpent et nous ne laissons jamais entrer les enfants sans autorisation
parentale. Donc, avant que quiconque puisse voir le serpent ou le manipuler,
nous devons rencontrer les parents et que cela leur convient »(femme, Perth).
Dans l’analyse empirique,
les propriétaires de chiens étaient plus susceptibles de déclarer rencontrer
des que ceux qui n’ont pas de chiens :
« Beaucoup de gens dans ce quartier
possèdent et promènent des chiens. Les chiens insistent pour se rencontrer et
se saluer, et leurs humains font de même. Cela m’a amené à être plus sociale que
mon inclination » (homme, Portland).
« Les gens promènent
leur chien et s’arrêtent pour bavarder. Les chiens et les propriétaires
communiquent mutuellement » (homme, Perth).
« Quand nous avons eu
notre chien Toby, nous le faisons jouer devant chez nous et nous avons eu
plusieurs voisins qui sont venus le rencontrer et jouent avec lui. J’ai
rencontré des voisins que je ne connaissais pas avant » (femme, Nashville).
Un certain nombre de réponses
ont évoqué le sentiment de « quelque chose de commun » vécu avec d’autres propriétaires
d’animaux, en particulier s’ils appartiennent à la même espèce :
« Je rendais visite à
un voisin et nous avons mentionné que nous avions un lapin et qu’ils avaient un
le lapin aussi. Ils sont devenus plus que de simples connaissances » (femme,
Portland).
« J’aime rencontrer
mes voisins propriétaires d’animaux de compagnie. J’ai l’impression d’avoir
quelque chose en commun avec eux » (mâle, Nashville).
“J’avais un chien dans
ma cour, le nouveau voisin l’a admirée et a raconté qu’ils avaient un chien
pareil qu’elle est que maintenant leur chien leur manquait. Nous sommes restés
amis » (homme, San Diego).
Moins de 3% ont relaté
une expérience négative dans le cadre de rencontres avec d’autres personnes propriétaires
d’animaux de compagnie. Les expériences négatives concernaient principalement
un voisin se plaignant d’aboiement des chiens, ou de friction entre chiens ou entre
chats
Dans chacune des quatre
villes, environ un quart des propriétaires d’animaux qui ont appris à connaître
les habitants de leur quartier grâce à leur animal de compagnie, ont estimé qu’ils
s’étaient faits de nouveaux amis. (San Diego 27,0%; Nashville 23,2%; Portland
31,7%; et Perth 24,7%).
Le fait que les animaux
de compagnie constituent un point commun est l’un des facteurs qui a permis de
cimenter des relations amicales.
« Cela m’a fait penser
que nous avons beaucoup en commun. Avoir nos chats comme point commun nous a
facilité la tâche devenir amis » (femme, Nashville).
« Chaque fois que je
me dirige vers le parc avec mon chien, je tombe sur les mêmes personnes qui
promènent leur chien et nous sommes devenus ainsi des amis avec les autres personnes»
(homme, Perth).
La propension des animaux
de compagnie à mettre les gens en contact avec leurs voisins de manière
imprévue a également été noté comme un déclencheur pour la formation de
l’amitié:
« Les personnes
qui ont perdu leurs animaux domestiques se promènent dans le quartier et
demandent si nous avons vu cet animal et nous sortons tous à la recherche de ce
dernier, puis nous sortons et prenons un café ensuite » (femme, Portland).
« Mon chat vole
les chaussettes des gens dans leurs maisons, puis nous les rendons. C’est un
bon moyen pour connaître les gens. Ils pensent tous que c’est hilarant » (femme,
Perth).
Dans les exemples
suivants, les propriétaires de chiens décrivent comment leur chien a aidé à la
création de nouvelles amitiés :
« J’ai rencontré 3
voisins pendant que les promenades nos chiens au parc voisin. À travers les
chiens, nous avons rencontré de bonnes personnes, de nouveaux amis »(homme,
Portland).
« Il y a un sentier
dans notre quartier où les gens se promènent avec leurs chiens. Lorsque vous vous
promenez sur ce chemin à la même heure chaque jour, vous rencontrez les mêmes
personnes et commencez des conversations et donc se faire des amis »(femme, San
Diego).
Dans l’ensemble, 42,3%
des propriétaires d’animaux ont reçu un ou plusieurs types de soutien social de
la part de personnes qu’ils ont déclaré connaître grâce à leur animal. Les
propriétaires de chiens sont trois fois plus susceptibles de recevoir au moins
un type de soutien social provenant de personnes rencontrées par leur animal de
compagnie.
Quelques différences
mineures ont été observées lorsque les villes américaines ont été comparées à
la ville australienne en ce qui concerne les quatre types de soutien social les
plus couramment reçus. Par exemple,
Dans les villes
américaines, un support technique (par exemple, un emprunt, une aide pratique, la
garde d’un animal de compagnie ou la collecter du courrier lors d’un
déplacement) était la plus courante, avec environ un tiers des propriétaires
d’animaux domestiques dans chaque groupe.
Le support d’information
(par exemple, la fourniture d’informations sur les services locaux) était le
deuxième facteur le plus répandu dans chaque ville des États-Unis. Dans
l’échantillon de Perth, le support informationnel était le plus courant (39,2%)
suivi du support instrumental (30,8%). Dans les quatre villes, environ un quart
des propriétaires d’animaux avaient rencontré quelqu’un par le biais de leur
animal avec qui ils pouvaient parler de choses qui les inquiétaient, de 13,8%
(Portland) à 20,4% (Nashville).
Discussion
Décrits auparavant comme
un pont entre l’homme et la nature, les résultats de cette étude suggèrent que
les animaux de compagnie peuvent également jouer le rôle de pont social entre les
humains et l’interdépendance de l’homme de plusieurs manières.
L’étude a utilisé un
objectif alternatif pour étudier le rôle des animaux de compagnie en tant que vecteurs
pour plusieurs formes de relation sociale humaine ; faire connaissance, nouer
des amitiés et obtenir un soutien social. Comme beaucoup d’autres mammifères
sociaux, l’être humain est une espèce relationnelle, mais le rythme rapide de
la vie moderne tend à minimiser les contacts d’humain à humain.
Dans une question
spontanée sur la façon dont les gens ont appris à connaître les autres personnes
de leur quartier, les animaux de compagnie figurent dans le Top 5 des facteurs
de rencontre.
Les structures
communautaires et événements sont parfois vantés comme des moyens de contrer
cela, mais il est intéressant de noter que, dans cette étude, la promenade canine
et les animaux de compagnie étaient plus souvent signalés comme facilitateurs
pour apprendre à connaître les gens.
Alors, comment et
pourquoi les animaux domestiques aident-ils les personnes à mieux se connaître ?
Cette recherche
observationnelle met en avant le rôle des animaux en tant que «brise-glace» et
catalyseurs d’interactions ou de conversations sociales entre étrangers. Newby affirme
que « la présence d’un animal de compagnie semble » normaliser
« les situations sociales, à travers le stade brise-glace au point où ils
peuvent risquer de s’engager directement avec une personne inconnue. » Une
telle interaction sociale accidentelle et informelle est importante. Il est
psychologiquement bénéfique de ressentir un sentiment de connexion avec ceux de
notre espèce.
Des recherches
antérieures ont commenté le rôle de la promenade pour chiens comme moyen de
créer des occasions sociales de rencontrer d’autres personnes et de converser.
Dans cette étude, nous avions suffisamment d’échantillons pour explorer les
différences entre les propriétaires de chiens et d’autres propriétaires
d’animaux, et entre ceux qui promènent leurs enfants.
Il n’était pas surprenant
de constater que les propriétaires de chiens étaient beaucoup plus susceptibles
d’avoir rencontré des personnes ou de se faire des amis par le biais de leur
animal de compagnie que les propriétaires.
Les animaux domestiques peuvent
agir en tant que lubrifiant social. Comme pour les chiens, les autres animaux
domestiques semblent également être des «briseurs de glace» potentiels dans la
conversation. Le chien est une amorce de conversation initiale.
Certains propriétaires
d’animaux (quel que soit leur type), semblent trouver une affinité avec
d’autres propriétaires d’animaux ; ils se sont connectés par un amour partagé
des animaux, avec l’échange d’anecdotes sur les animaux de compagnie un
«brise-glace» commun. Certains de ces profils ne se seraient jamais rencontrés
s’ils n’avaient pas été réuni par les animaux.
Les conclusions relatives aux animaux de compagnie en tant que vecteur potentiel de réseaux de soutien social ont une grande pertinence, en raison des preuves solides et toujours croissantes de l’importance du soutien social et des relations sociales pour un prisme de résultats en matière de santé et de bien-être.
Conclusion
Il s’agit de la première
étude multinationale à explorer simultanément le rôle des animaux de compagnie
en tant que catalyseur de différentes formes de relations sociales. La
possession d’animaux domestiques semble être un facteur important pour
faciliter les interactions sociales et la formation d’amitiés au sein des
quartiers. Pour les propriétaires d’animaux, cela aussi se traduit par de
nouvelles sources de soutien social, à la fois pratique et émotionnellement.
Étant donné que les réseaux d’amitié et le soutien social sont associés à la
santé mentale et au bien-être des communautés ; soutenir la propriété d’un
animal de compagnie pourrait bien être un moyen sous-reconnu de bien-être
individuel et communautaire.
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Nous savons qu’avec le vieillissement, ils peuvent subir un déclin cognitif, y compris au niveau de l’attention. Nous avons l’habitude d’entendre que de nombreuses activités faisant intervenir le cerveau peuvent aider à conjurer certains de ces changements. Il s’avère que cela peut aussi être le cas pour les chiens.
Les gens ont bricolé la génétique des chiens pendant près de 300 ans, date à laquelle nous avons commencé à voir émerger des races de chiens définies. Une race de chien est une race ou un type particulier de chien qui a été élevé intentionnellement par des humains pour créer ou améliorer certains traits. Bien qu’aujourd’hui beaucoup de gens pensent que les races de chiens différencier les chiens sur la base de leur apparence, les objectifs initiaux avaient à voir avec le comportement canin.
Sigmund Freud a été le premier
psychothérapeute à utiliser accidentellement son chien, Fijo, pour aider ses
clients à se calmer pendant les séances de thérapie et à offrir à ses clients,
la sécurité et l’acceptation en facilitant le processus de psychanalyse. Dans
les années 1960, Boris Levinson, fondateur de la Thérapie facilitée par les
animaux de compagnie, a publié dans la revue Mental Hygiene « Les canidés en
tant que « cothérapeutes »» et son livre, intitulé Pet-Oriented
Child Psychotherapy. Levinson a mené la première étude auprès de 425
psychothérapeutes à New York, qui ont répondu à un questionnaire sur l’utilisation
d’animaux de compagnie lors de séances de thérapie. 33% d’entre eux ont déclaré
avoir utilisé leurs animaux de compagnie comme « aides thérapeutiques » et 75%
ont recommandé à leur patient, d’avoir des animaux de compagnie à la maison
pour améliorer leur santé mentale.
La zoothérapie en psychiatrie
Aujourd’hui, on ignore combien de
thérapeutes utilisent leurs propres animaux de compagnie, mais de plus en plus
de gens lisent et en apprennent davantage sur la zoothérapie. Selon une
recherche (cf. Web d’Amazon), 3891 livres ont été écrits sur la zoothérapie. La
zoothérapie se constitue en une variété d’animaux de compagnie. The Pet
Partners est l’une des principales organisations aux Etats Unis, utilisant
une variété d’animaux de compagnie tels que les chiens, les chats, les lapins,
les chevaux, les cochons et les lamas. Dans la pratique, les patients peuvent
tirer un bénéfice des animaux de compagnie en les touchant, en communiquant et
en développant des objectifs thérapeutiques.
« Therapy
Canines International (TDI) ® », l’autre organisation (USA) de premier
plan dans le domaine des thérapies pour animaux de compagnie, regroupe
maintenant 24 750 équipes humaines/canidés volontaires. Elles visitent des
bibliothèques, des écoles, des hôpitaux, des centres d’hébergement et des lieux
de sinistre. On ignore combien de volontaires de ces deux organisations leaders
ont des membres qui sont des thérapeutes qualifiés qui utilisent leurs chiens
de thérapie formées dans leurs propres pratiques.
Professionnelle de la santé mentale humaine, qui a un chien de thérapie
entraînée, un Beagle nommé Sofia. À l’âge de deux ans, elle a achevé ses cours
élémentaires, avancés et intermédiaires, réussi son test Canine Good Citizen
(CGC) et son évaluation thérapeutique. Sofia et moi-même faisons des visites
d’anithérapie pour animaux de compagnie depuis 7 ans dans divers contextes avec
diverses populations.
La plus grande joie professionnelle avec
la zoothérapie et avec Sofia, est de travailler avec des enfants en famille
d’accueil. J’ai commencé à emmener Sofia avec moi dans des foyers d’accueil
lorsque les enfants ont été placés pour la première fois chez de nouveaux
parents d’accueil. S’ils n’avaient pas d’animaux domestiques chez eux, je
prenais Sofia et je laissais la caresser pendant que je leur lisais l’histoire
de Sofia. J’ai écrit un livre d’auto-assistance : « Rencontrez Sofia,
Ouvrez votre cœur et Vivez une vie pawsitive », alors que j’étais inscrit
à un cours de psychologie des médias à la California Southern University. C’est
une histoire sur la façon dont Sofia a également perdu sa maison et a dû
déménager tout en réalisant son rêve de devenir un chien de thérapie. Les
enfants se sont immédiatement connectés avec nous quand ils ont répondu aux
questions ouvertes. Lire l’histoire en faisant asseoir Sofia à leurs côtés a
aidé à nouer des liens avec l’enfant, le parent nourricier, moi-même et Sofia.
J’ai lu le livre aux enfants en famille d’accueil, aux enfants des
bibliothèques locales, aux personnes âgées dans les maisons de retraite et même
aux patients des hôpitaux. Un garçon a emporté ce livre lors de ses divers
placements avant d’être adopté. Sa mère adoptive m’a dit qu’il lui avait dit
que Sofia était son chien.
Une fois, je suis allée à l’hôpital pour
visiter une personne âgée et je n’ai pas pu emmener Sofia avec moi, mais j’ai
pris son livre à la place. À l’hôpital, pendant la lecture elle a eu le sourire
aux lèvres. J’ai aussi remarqué le tensiomètre et à ce moment-là, sa tension
était très élevée au début de la lecture du livre. Au moment où j’avais fini de
lire le livre, et qu’elle avait répondu aux questions, sa tension artérielle
était beaucoup plus basse sur le moniteur. Des recherches soutiennent le
concept selon lequel caresser une chien peut réduire la pression artérielle.
Sofia se rapprochant de la retraite,
j’ai donc commencé à former deux nouveaux chien, croisés Labrador, Busy et
Mama. Ils allaient devenir des chiens d’assistance psychiatrique agréés formés
par la DogWish Organization à Hemet, en Californie.
L’éthique : un maître mot
Bien que tous les chiens ne soient
pas formés pour devenir des chiens de service psychiatrique, il existe de
nombreuses autres formes de traitement. Un animal de soutien émotionnel (ESA)
est un animal de compagnie d’une personne en particulier. Il offre des
avantages thérapeutiques tels que la réduction des symptômes de panique et
d’anxiété liés à une déficience mentale ou psychiatrique. Les chiens de
thérapie sont des chiens formés qui assistent de nombreuses personnes différentes
dans divers contextes.
En tant que professionnel de la
santé mentale, travaillant avec un animal de compagnie, il est important de
rappeler l’éthique, de maintenir une assurance responsabilité et de connaître
les signes de stress chez un animal. Ces signes se manifestent avec les
pupilles dilatées, des rougeurs aux yeux et des regards fixes sur le
conducteur. Le visage et les oreilles de l’animal présentent d’autres signes de
stress qui peuvent être inégaux, le dos plat ou levé. Ils peuvent aussi bailler
ou baver. On entend aussi le stress dans leurs vocalisations dans les
grognements et les gémissements. Leur posture reflète également des signes de
stress dû à la rigidité et à l’évitement dans l’exécution d’une tâche. Parfois,
le passage de gaz, la respiration superficielle, la mastication, la rotation en
rond sont aussi des signes de stress canin.
Certains documents passés et actuels
fournissent aux professionnels de la santé mentale une compréhension de
l’assistance canine en thérapie, des interventions canines pouvant être
utilisées pour réduire l’anxiété, les symptômes dépressifs, la solitude,
l’utilisation de médicaments psychotropes, l’isolement, l’amélioration de la
socialisation, le sentiment de sécurité et la sécurité.
Interactions et estime de soi
Des recherches suggèrent que des chiens bien
entraînés dans le cadre d’une pratique thérapeutique peuvent aider les enfants
atteints d’autisme, les anciens combattants atteints de SSPT, les personnes
âgées souffrant de dépression et de démence. On peut également l’appeler «la thérapie
ambulatoire» quand la session la session se déroule à l’extérieur, lors d’une
promenade. Le principal avantage du nouvel environnement d’interaction patient-chien
est que le patient, qui peut être un enfant, peut expérimenter et ressentir
l’environnement de manière plus tridimensionnelle pour éveiller sa conscience et
celle de son environnement et ainsi se retrouver dans le «maintenant» de
l’environnement. Lorsque le thérapeute observe cette nouvelle interaction, il
peut favoriser une augmentation des perspectives thérapeutiques.
En 2003, la Delta Society a
découvert que les animaux domestiques aidaient les gens de plusieurs manières.
Les animaux aident à éclairer l’humeur et l’affect, procurent du plaisir et de
l’affection, aident à résoudre les problèmes de deuil et de perte. Les animaux
améliorent également les aptitudes sociales, l’estime de soi, la réalité, la
coopération, la mémoire et le rappel, la capacité de confiance, la capacité de
résolution de problèmes, la concentration et l’attention, et augmentent la
capacité à exprimer des sentiments. Ils diminuent également les comportements
de manipulation et certains comportements répétitifs chez les enfants autistes.
Les animaux domestiques peuvent aider à réduire l’anxiété générale et la
solitude.
Les professionnels de la santé
mentale peuvent utiliser des animaux dans plusieurs techniques de conseil
assisté par un chien. Par exemple, demandez au patient de donner et de recevoir
de l’amour et de l’affection avec un chien (apprendre à tenir l’animal),
apprendre à manipuler avec douceur un chien, apprendre à communiquer avec un
chien ou apprendre comment les chiens apprennent. Les patients peuvent
également observer et discuter des réponses des chiens au comportement humain
avec le thérapeute et généraliser le comportement des chiens aux circonstances
humaines. Les patients peuvent apprendre à toucher doucement ou à rester dans
le «ici et maintenant» lors du brossage d’un chien. L’apprentissage des soins
appropriés, l’alimentation, le toilettage, la marche et la participation du
chien peuvent aider un patient à apprendre à suivre une routine.
Un animal en thérapie facilite la
communication en encourageant le patient à parler à son chien, à parler du chien
et à partager des histoires de chiens. Les patients peuvent acquérir des
compétences sociales en emmenant le chien dans une promenade supervisée et en
le présentant aux autres.
Il existe une variété d’orientations
thérapeutiques pouvant utiliser des canidés en complément des approches
traditionnelles.
Le thérapeute en thérapie cognitivo-comportementale (TCC) a pour objectif d’aider le patient à identifier et à modifier les croyances irrationnelles qui influencent ses sentiments et comportements dégradants. Le thérapeute CBT invite le patient à travailler avec le chien pendant la séance de thérapie, en l’encadrant à lui demander de faire des tours. L’intervention clé est l’approximation successive basée sur la mise en forme du comportement, dans laquelle le patient pratique de petits changements incrémentiels dans la direction de l’objectif ou du résultat souhaité du traitement. Une autre intervention est la restructuration cognitive, ou l’identification et la modification de schémas de pensées et de croyances qui contribuent au dysfonctionnement émotionnel et comportemental du patient.
Les interventions assistées par des chiens visent à motiver le patient en raison de ses liens sociaux pour atteindre une supériorité motivée par ses sentiments d’infériorité au sein de la famille et de la communauté. S’efforcer d’y parvenir peut-être fonctionnel ou dysfonctionnel. Quelques techniques adlériennes se produisent lorsque le conseiller commente l’interaction patient-chien. Le thérapeute pourrait partager des informations sur les antécédents familiaux du chien et d’autres antécédents liés au chien ou utiliser des questions sur la relation patient-chien pour encourager le chien à jouer le rôle de conseiller.
Les conseils de Gestalt et les interventions d’assistance canine aideront le patient à se concentrer sur le «ici et maintenant», de manière à ce qu’il ou elle puisse devenir pleinement conscient et présent. Les conseillers Gestalt encouragent les patients à toucher et caresser le chien et les incitent à faire part de leurs préoccupations aux chiens, les encouragent à inventer des histoires impliquant le chien de thérapie, créent des activités structurées avec le chien.
D’autres approches avec des chiens
Les thérapeutes existentiels encouragent le patient à recréer des expériences dans lesquelles le chien joue un rôle spécifique. Les thérapeutes de la réalité utilisent des interventions assistées par un chien dans ce domaine aident le patient à se concentrer sur le présent tout en apprenant que les erreurs commises dans le passé ne sont plus pertinentes et que l’importance de la vie est dans le présent. Un thérapeute utilisant la thérapie de la réalité utiliserait des interventions assistées par un chien pour aider le patient à se concentrer sur le présent tout en apprenant que les erreurs commises dans le passé ne sont plus pertinentes et que l’importance de la vie est dans le présent. Un thérapeute centré sur les solutions utilise un chien dans la pratique pour motiver le patient à apprendre et à appliquer de nouvelles compétences sociales et relationnelles avec son chien et d’autres personnes afin de réussir dans la vie.
En conclusion
Les chiens et les autres animaux peuvent aider les thérapeutes à améliorer certains de leurs patient et des personnes souffrant de divers troubles mentaux. Il est important que les professionnels de la santé mentale restent informés des nouvelles directives et lois en matière d’éthique relatives à l’utilisation des animaux domestiques et des animaux dressés dans leur pratique, car le domaine continue de changer et d’évoluer. Aujourd’hui, de plus en plus de patients viennent à des séances de thérapie pour demander aux professionnels de la santé mentale d’écrire une lettre aux propriétaires de chiens, pour bénéficier d’un animal de support affectif ou d’avoir leur propre animal d’assistance psychiatrique. Enfin, il est également important que les professionnels de la santé mentale restent dans leur formation, leur expérience et leur éducation.
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Pour assurer un bon équilibre physique, émotionnel et comportemental, un chien doit pouvoir être satisfait dans tous points. Tous les besoins doivent être comblés en permanence et non pas l’un après l’autre.
Apprendre à masser et apaiser son chien par le toucher. Les stagiaires viendront avec leur chien et découvriront l’art de masser leur compagnon pour amplifier la relation. Les membres Plus, Pro et Plus Mix bénéficient d’un tarif réduit.
Trop d’humains ont tendance à isoler leur chien souvent par appréhension ou méconnaissance des réactions de leur propre chien. Les conséquences sont dans la majeure partie des cas, problématiques : le chien ne supporte plus ses congénères : Il grogne ou aboie dès qu’il croise d’autres chiens, il est terrorisé et essaie de fuir. Autant de situations qui posent de sérieux problèmes. Rien n’est jamais perdu !
Combien de personnes souhaitent annuellement réorienter leur vie professionnelle ? trouvez un nouveau souffle ? s’investir dans des causes qui leur parlent vraiment ?
Pour survivre, les jeunes individus, y compris les chiots, les louveteaux et les bébés humains, doivent apprendre où aller, ce qui est source de sécurité pour eux et ce qu’ils sont censés faire. Si ces jeunes devaient apprendre seulement en essayant, en interagissant avec le monde et en faisant des erreurs, beaucoup se blesseraient sérieusement et beaucoup d’autres ne vivraient pas pour raconter leur expérience. Pour cette raison, les animaux qui vivent dans des groupes sociaux bénéficient de quelque chose appelé « l’apprentissage social ».